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Journée non-violence éducative#1

26 Mars 2007 , Rédigé par Guillemette Baffert Publié dans #Education non-violente



D'ici le lundi 30 avril 2007, journée internationale de la non-violence éducative je pense vous proposer quelques articles sur la violence éducative ordinaire et son pendant, la non-violence éducative...

Cette journée est organisée pour la 4ème fois en France grâce à l'action de l'association La maison de l'enfant.

Les objectifs de cette journée sont:
- faire prendre conscience aux parents de la violence (physique, même minime, et morale) subie par leurs enfants la plupart du temps en pensant bien faire,
- aider les familles à trouver des alternatives éducatives et une autre façon de communiquer
- sensibiliser d'autres parents encore et encore...

Plusieurs rencontres, réunions, manifestations seront proposées par des associations ou des parents en France. Normalement tout est répertorié sur le site de la maison de l'enfant.

Allez y faire un tour, même si vous n'avez pas encore d'enfants, même si vous êtes sceptiques, même si vous n'en voyez pas l'intérêt... Vous y rencontrerez d'autres parents du coin au moins!

Pour ce premier article, j'ai envie de vous parler de comment accueillir un enfant dans la famille de façon non-violente, je commence par le commencement...

Pendant la grossesse, il est possible d'éviter tout une pléiade d'examens qui ne sont pas obligatoires contrairement à ce que l'on pense et ce que disent les médecins. Moins on ira chercher le bébé dans le ventre de sa mère, plus il sera peinard et tranquille!
- 3 échographies sont largement suffisantes, beaucoup de parents ont remarqué que le bébé n'apprécie pas cet examen, ce qui peut en outre être douloureux physiquement pour la femme enceinte quand l'échographe appuie sur son ventre en tous sens pour bien positionner le bébé qui se planque! Un nombre élevé d'échographie semble corrélé à un poids du bébé plus bas.
- L'amniosynthèse est un acte risqué pour le bébé, il ne devrait en aucun cas devenir un acte de routine systématique.
- Tous les examens envoient comme message à la femme enceinte qu'il est possible qu'il y ait un problème. Et cela même s le résultat final est normal et bon. Moins la femme ne subit d'examens (même la simple prise de sang chaque mois), moins elle est stressée, et moins son bébé le ressent.

Lors de la naissance, depuis Frédéric Leboyer il est assez facilement admis que le bébé devrait naitre dans une ambiance calme, peu éclairée, et chaleureuse. Malheureusement les services des maternités n'ont pas tous lu et appliqué les principes "Pour une naissance sans violence". Bien d'autres ouvrages sur la naissance ont depuis été édités et voici ceux qui me semblent incontournables pour réunir les meilleures conditions d'accueil du bébé, pour que le choc de sa naissance reste dans les limites de ce que la nature a prévu qu'il puisse supporter et que cet événement ne soit pas un traumatisme (comme c'est un peu trop souvent le cas de nos jours).






Pour une naissance à visage humain, de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, éditions Jouvence.

Une bonne introduction à ce que propose l'obstétrique moderne et comment faire des choix éclairés de patient conscient et acteur.














Vivre sa grossesse et son accouchement: une naissance heureuse d'Isabelle Brabant, éditions Chronique sociale.

LE livre à lire sur la grossesse et la naissance écrit par une sage-femme canadienne. Complet, clair, précis et très chaleureux!







Visiter aussi le site de l'Alliance Francophone pour l'Accouchement Respecté.

Si on évite à son bébé de subir les contractions écrasantes dûes à l'ocytocine de synthèse, la morphine de la péridurale, le passage ardu du bassin lorsque la femme est allongé sur le dos, les examens intrusifs et douloureux de l'après naissance et surtout la séparation du corps maternel, alors déjà on prend un bon départ sur le chemin de la non violence. On peut faire la plupart des examens du bébé sur le corps de la mère quand tout va bien et retarder les autres pour laisser à ces deux êtres le temps de faire connaissance et de créer le lien d'attachement fort, ce qui réduit les risques de violences ultérieures.

Bien sûr, si on n'a pu vivre la grossesse et la naissance comme on le voulait, on peut quand même être un parent respectueux ensuite. Parfois les événements nous échappent! Manque d'information, vulnérabilité, accident... on peut quand même après rattraper les choses...

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A
J'en ai parlé à d'autres administrateur de l'asso (bienvenue à bébé), on est partant ! Et j'ai eu Nathalie (Sanchez) qui a envie aussi de faire qqchose en commun... Et vous ?
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G
On est partant avec qui veut, plus on sera et plus ou pourra se relayer auprès des parents! Nathalie devait demander une salle à Blagnac... je vais voir avec elle où ça en est!
A
Si l'asso organise quelque chose à cette occasion, je suis partie prenante.  Autant que possible (naissance bb prévue dans ces eaux là) je souhaite participer (tu comprends que BàB ne pourra pas organiser quoi que ce soit cette année ! !)
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